Lady Angel Administrateur
| Sujet: Traitements Sam 29 Juin 2013 - 3:17 | |
| Le traitement est effectué en milieu spécialisé, en règle sur une stratégie définie par une équipe médicale pluridisciplinaire (c'est-à-dire comportant des médecins de plusieurs spécialités : oncologie, radiothérapie, chirurgie, gynécologie, gastro-entérologie, etc.). Il nécessite d'avoir un diagnostic de certitude et de connaître le type du cancer ; d'évaluer son extension locale, régionale et la présence ou non de métastases ; et d'évaluer l'état général du patient (âge, fonctions cardiaque et rénale, présence d'autres maladies). Suivant les cas, il repose sur :
- l'exérèse (l'ablation) chirurgicale large de la tumeur quand cela est possible, large voulant dire que le bistouri du chirurgien passe uniquement par des tissus sains ;
- un traitement mini-invasif percutané par radiofréquence, micro-ondes ou cryothérapie en complément ou en alternative à la chirurgie;
- une chimiothérapie, prescription de médicaments s'attaquant au cancer et à ses métastases ;
- une radiothérapie, l'irradiation de la tumeur permettant de faire fondre, voire disparaître, celle-ci.
Certains cancers peuvent bénéficier également :
- d'un traitement hormonal ;
- d'un traitement à visée immunologique consistant à augmenter l'action du système immunitaire ; une piste est notamment explorée, qui associe l'interleukine-7 (IL-7) à un vaccin viral pour inciter le système immunitaire à attaquer les tumeurs. Ces travaux ont aussi montré comment l'IL-7 casse les barrières qui freinaient la réponse immunitaire aux tumeurs.
- d'un traitement à base d'ultrasons, une technologie en plein développement s'appuyant sur la focalisation d'un faisceau ultrasonore très puissant sur une métastase ;
- d'un traitement par photochimiothérapie qui consiste à détruire les cellules cancéreuses (notamment dans les cancers de la peau) au moyen de substances chimiques devenant toxiques à la lumière.
Souvent, plusieurs de ces types de traitements sont nécessaires chez un même patient. Il ne faut pas oublier le traitement des conséquences de la tumeur, la prise en charge des effets secondaires du traitement et le traitement de la douleur. Traitements alternatifs Des chercheurs en Union soviétique ont étudié les mécanismes du jeûne pendant plus de quarante ans, ont expérimenté le jeûne thérapeutique sur des dizaines de milliers de patients, dans le cadre d'une politique nationale de santé publique, surtout développée en Sibérie. Tout cela est minutieusement décrit dans de nombreuses études, qui n'ont jamais été traduites et sont donc restées inconnues en Occident. Il existe beaucoup de traitements alternatifs mais l'évaluation scientifique de leur efficacité est souvent soit inexistante, soit non validée en pratique clinique (c'est-à-dire validées dans des modèles expérimentaux ou animaux mais pas chez l'homme). C'est le cas de la supplémentation en acide ascorbique, de la médecine orthomoléculaire, dont l'idée initiale a été donnée par Irwin Stone, reprise par le double prix Nobel (Nobel de chimie, Nobel de la paix) Linus Pauling et reprise ensuite par un certain nombre d'autres scientifiques, dont Matthias Rath. Un effet favorable semble exister chez les cultures cellulaires ou chez des animaux mais aucune preuve satisfaisante n'existe chez l'être humain à titre curatif; ou préventif. La Société Suisse de lutte contre le cancer souligne, en particulier, les faiblesses du dossier scientifique de Matthias Rath. Un autre type de traitement dit « d'accompagnement » a été mis au point par une équipe de chercheurs de Rennes, la thérapie nutritionnelle à faible teneur en polyamines. Les polyamines sont des molécules provenant en grande partie de l'alimentation et contribuent au développement des cellules cancéreuses. Les solutés sont un complément aux traitements conventionnels, ainsi d'après un essai clinique ils amélioreraient l'état de santé général, diminueraient la douleur de certains malades atteints d'un cancer métastasé de la prostate hormono-résistant et permettraient une réduction des doses de chimiothérapie et de morphine. Impact sur la qualité de vie, la vie professionnelle et soutien psychologique Apprendre qu'on a un cancer est très difficile à assumer, tant cette nouvelle a longtemps été considérée comme celle d'une mort imminente. Par ailleurs l'hospitalisation, l'opération chirurgicale et les traitements adjuvants changent profondément la vie du malade et interfèrent souvent durablement avec son parcours professionnel et sa vie familiale. Il est donc essentiel d'apporter aux malades un soutien psychologique adapté. En France, l'association de psycho-oncologie étudie comment aider au mieux les cancéreux, ce qui passe en général par la participation à des groupes de patients qui vivent les mêmes épreuves. Un rapport récent a synthétisé 6 études ayant répondu à un appel à projet sur le maintien/retour au travail et des trajectoires professionnelles de personnes atteintes de cancer. | |
|